Encore sept levés,
Encore six couchés,
Encore dans le souhait d’y être,
Encore dans la sonorité quotidienne,
Encore dans la mesure,
Encore dans la colorimétrie,
Encore dans la saveur.
Cette relative gazette,
Te met en instance d’émotion
Sous les vagues d’étoiles qui nagent
Au-dessus de ton retracement juvénile,
Au sable mouvant qui t’enlise
Dans la profondeur de champ,
Où l’annonciation de sa revenue fait fondre ton miel royal,
Aux extrémités de tes branches et de ton feuillage.
Tu aimerais voir ces pas se faire nus en blanc,
Et que sa face prenne astre en ombre,
Pour que le silence et la surprise en soit bénéfique.
Encore six levés,
Encore cinq couchés,
Le carillon de cendrillon vient de tinter,
Tu frémis sous ta cotonnade,
T’empêchant de ligaturer le temps,
Avec la couverture de l’imaginaire.
Tu lui cérémonie déjà sa venue avec gustatif en braise,
Avec terrain ajouré,
Avec offrande sous plis,
Avec ton cœur prêt à l’union.
Prend patience,
Prend élégante,
Prend labial en pied,
Prend poésie en croix,
Prend pour pouvoir donner,
Reçois avec honneur,
Et redonne avec sincérité.
Cette douleur si douce,
Au creux de tes côtes,
Au creux de tes paumes
Au creux de tes plantes,
Qui ta permise d’être à lui aujourd’hui.
Pleine qui illumine
La rivière réglisse,
Ramille souffrante
Au chœur dénudé,
Aspic chlorophylle
En gerçure,
Buée marine
Aux ampoules,
Les affluents patinent
Dans sa finesse
Respirant l’hivernal.
Encore cinq levés,
Encore quatre couchés,
Tes sous verres craquelles de faiblesse,
A la bougie qui scintille tes parallèles,
Ton velours s’embrume aux pores closes,
Ton horlogerie illusionne l’essoufflement,
Ta patience restructure ses courbes.
Ah que le sablier est tortueux,
Quand la particulière doit arrimer. . . . à suivre
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