L’âge de la terre

Peu nous chaut l’âge de la terre
qu’on connaît depuis très-longtemps.
Pourtant du sien on voit se taire
la femme de plus de vingt ans :

celui-ci ne saurait lui plaire
passant qui la vieillit d’autant,
quand une mode passagère
enterre un hier bien-portant.

L’âge sur ses dix doigts se compte,
passé deux fois rempli de honte
et qu’on se hâte de cacher,

comme on ferait, passé de mode,
d’un linge élimé, entaché
d’un jour qu’on voit vieux comme Hérode.












RETOUR


Par Verbo le 23.09.18

Publications du même auteur
Toutes les publications Poésie


Noter :



Partager :

Tweet