Propagande mode d'emploi

Réponse très gentille à quelques "philosophes" au verbe qui ne vole pas férocement haut et autres grands propagandistes visiblement bien nostalgique d'obscurantisme... Dans ce siècle des bougies, forcément ça manque pour le moins de lumières ! Mais quand même, révisons nos fondamentaux démocratiques...

" La propagande désigne un ensemble d'actions psychologiques influençant la perception publique des événements, des personnes ou des enjeux, de façon à endoctriner ou embrigader une population et la faire agir et penser d'une manière voulue "

Notons que celui qui, pleinement conscient qu’un événement stupéfiant est un terreau se prêtant aux manipulation des masses puisqu'il anéanti le raisonnement comme le plus simple bon sens, tentera d'alerter, proposera des éléments de lectures afin d'appeler les cerveaux au calme, questionnera les esprits sur des incohérences flagrantes méritant des éclaircissements ...

Celui là ou celle là, sera invariablement et progressivement marginalisé et isolé par la masse elle même. Il sera pointé du doigt par les propagandistes comme un illuminé ou un fou, on opposera alors à la lucidité et la pertinence de son analyse et de ses questionnemnts, le ridicule, l'humiliation, la disqualification, on prendra en otage sa moralité, son humanité, sa dignité, on le moquera comme adepte de la théorie du complot, que sais-je encore, on martèlera encore plus fort l'évidence d’un scénario qu’il n y a pas lieu de contester !

Alors on abattra un suspect, on enterra un coupable, puisque désigné comme tels par tous et toutes, sans se soucier de la justice, réjouissez vous, dansons, chantons, la bête est morte ! On fera cela dans un silence de mort, persuadé du devoir accompli, on promènera fièrement sa conscience tranquille, on restera abasourdi, sans question, sans réponses, on se croira alors debout en étant pourtant à genoux !

Alors, n’en déplaise, au risque de gâcher les nuits de mes compatriotes, et de déranger leur conscience parfois un peu somnolente, parfois un peu assoupie, en se servant de l'horreur comme injonction au silence, on éloigne un peuple de l'état de droit en ordre et sans hurlement... Même l’horreur, à un besoin impérieux de vérité, même l’horreur ne peut se passer de la justice. N'est-ce pas là une infime partie de la dette qu'une société doit aux victimes innocentes de la monstruosité, que dis-je, aux victimes innocentes de l'abjection ! Nulle démocratie ne peut à mon sens, s'en défausser.
Comme le soulignait Noam Chomsky, "La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures." Gardons-nous que demain, la violence ne se substitue pas à la propagande ... "

AMEN Tonvoisin
http://www.tonvoisin.net












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Par TONVOISIN le 19.04.12

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