Marchons! Marchons!...
Nous voulûmes la paix, et ils auront la guerre...
Ils nous verront nous battre ainsi que des lions,
En leur montrant nos dents et ce qu'est la colère,
Qui fera voir trembler et fuir ces trublions !
L'ergot de notre coq se fera une serre,
Arrosant de leur sang, dans nos champs, les sillons !...
Ah ! çà, mais... plus je cherche, et plus je désespère :
Messieurs, dites-moi où sont les munitions ?
Où est-il, le coupable, ou dirais-je, le traître,
Qui dans son guet-apens désirait voir nous mettre ?
Mieux vaut rester prudent : vite, étouffons le feu
Qui, sur notre visage, attise notre rage...
Ah ! la chance est pour eux : il s'en fut d'un cheveu
Pour les écrabouiller, en faire un beau carnage.